En réponse aux nombreuses demandes sociales d’évaluation de politiques publiques, les membres de la communauté scientifique ont été appelés à se constituer en tant qu’évaluateurs. Ils ont ainsi alimenté les représentations spécifiques de leurs disciplines portées à la fois par les commanditaires de ces évaluations, et par leurs propres pratiques et postures. Mobilisant une approche comparative, cet article qualifie ces demandes d’évaluation adressées à la sociologie et les postures adoptées par ces « évaluateurs » singuliers à l’aune de celles caractérisant l’économie.
SOMMAIRE
L’évaluation par la demande : une division sociale du travail
Évaluateurs et chercheurs : les tensions de la recherche
Eléments pour la construction d’un référentiel des métiers de l’évaluation de politiques publiques
Réflexions
Le difficile accès aux entreprises dans les évaluations de politiques publiques. Enjeux et possibles mécanismes d’intéressement
Réflexions
Les expérimentations sociales en France : une sociologie de l’évaluation des politiques publiques
Réflexions
Evaluation et genre : L’instrument évaluatif entre légitimation et transformation 
L’évaluation, source de connaissances applicables aux réformes de la gestion publique 
La « pensée évaluative » : une activité mystérieuse et quotidienne 
L’évaluation : affaire d’Etat ou question d’organisation ? 
Pour une approche compréhensive et pluraliste de l’évaluation des territoires nourrie de chiffres et de lettres 
Quelles évaluations des politiques publiques pour quelles utilisations ? 
Transformations de long terme dans l’évaluation des politiques publiques. D’une planification politique à une légitimation scientifique 
